RIVIERA SOLS ET PARQUETS Entretien de sols à Cagnes-sur-Mer
Nos artisans spécialisés en pose de parquet, formés aux techniques traditionnelles et modernes, assurent des interventions soignées pour préserver et sublimer vos surfaces avec précision. Nous intervenons à Nice, Cannes, Antibes, Fréjus, Mougins, Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var, Villeneuve-Loubet, Vence et La Colle-sur-Loup.
LE PARQUET
Le bois était déjà utilisé comme revêtement de sol dans l’Antiquité, mais le parquet, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est apparu en France au XVIe siècle. Auparavant, les sols des demeures nobles et des châteaux étaient principalement en pierre ou recouverts de planches brutes.
Processus de la pose de parquet :
La pose d’un parquet se fait en plusieurs étapes essentielles, en fonction du type de parquet choisi (massif, contrecollé ou stratifié) et du mode de pose (clouée, collée ou flottante).
– Préparation du sol : Le support doit être propre, sec et nivelé pour assurer une bonne adhérence et stabilité du parquet.
-Choix de la pose :
- Pose collée >> Adaptée aux parquets contrecollés et massifs sur chape ou dalle en béton.
- Pose flottante >> Facile et rapide, utilisée pour les parquets contrecollés et stratifiés, sans fixation au sol.
-Installation du parquet : Les lames sont assemblées selon le motif choisi (droite, bâtons rompus, point de Hongrie, etc.), en laissant un joint de dilatation autour des murs.
Chaque méthode a ses avantages selon l’usage et le type de pièce. Une bonne préparation et un respect des techniques de pose garantissent un parquet durable et élégant.
LE PONÇAGE
- Le ponçage et les finitions sont des étapes importantes et essentielles pour restaurer, embellir et protéger le parquet.
Le ponçage permet de lisser la surface du parquet, d’éliminer les anciennes finitions et d’effacer les imperfections. Il se réalise en plusieurs passes avec des abrasifs de grains décroissants :
- Gros grain pour enlever les irrégularités et l’ancienne finition.
- Grain moyen pour affiner la surface.
- Grain fin pour un rendu lisse et homogène.
Une fois le ponçage terminé, un dépoussiérage minutieux est indispensable avant l’application de la finition.
2. Les finitions Les finitions protègent le parquet tout en mettant en valeur son aspect naturel.
Le vitrificateur
Forme une couche protectrice résistante aux chocs et aux tâches,
Il peut se réaliser soit avec des vitrificateurs solvantés, mais depuis quelques années et afin d’être dans l’ère écologique et ce pour le bien-être de la planète, nous utilisons des vitrificateur mono-composant ou bi-composant en phase aqueuse idéal pour les pièces à fort passage et toujours en 3 passes.
L’huile
LE MARBRE :
Le mot marbre provient du grec marmaros, signifiant « pierre éclatante ».
C’est une roche métamorphique issue du calcaire, composée principalement de cristaux de calcite. De formation géologique, ce terme désigne uniquement cette roche, tandis que dans l’histoire de l’art et en marbrerie, il peut s’appliquer à toute pierre dure pouvant être polie, y compris les véritables marbres.
Dans l’histoire de l’art, le terme marbre désigne généralement diverses roches solides et dures pouvant être polies pour obtenir un éclat. La plupart d’entre elles sont des calcaires plus ou moins cristallisés.
PROCESSUS DE RÉNOVATION
LE PONÇAGE
C’est un procédé qui consiste à remettre les carreaux de marbre à l’état brut au moyen d’une ponceuse type gréseuse, (matériel encore utilisé mais peu ergonomique concernant la position de travail pour l’artisan !). Les nouvelles ponceuses à marbre sont équipées de planétaire dit satellites et munies de disques en résine de diamants de différentes granulométries.
L’opération consiste donc à dépolir le marbre c’est-à-dire le rendre brut de manière à supprimer l’encrassement, à effacer les rayures (si celles-ci ne sont pas trop profondes !) et de retirer les éventuelles tâches (si celles-ci ne sont pas trop incrustées dans la masse.) Cette technique se réalise avec un apport d’eau important, et à chaque phase de ponçage l’eau est aspirée au moyen d’un aspirateur prévu pour ce type de travail
Les bords sont poncés de la même manière des disques abrasifs à sec ou avec des disques de diamants à l’eau.
Pendant cette opération, il arrive fréquemment de mastiquer les éventuels trous, fissures et joints au moyen d’une résine bi-composante appelé syntho marbre, ce travail se réalise manuellement.
PETIT BÉMOL
Concernant le marbre type « Travertin poreux », une barbotine devra être réalisé à base de ciment blanc teinté et d’une résine d’accrochage. Une fois étaler, nous pouvons utiliser une ponceuse à marbre muni de pierres ou de pavelux, cette étape se réalise à sec.
Un autre aspect du ponçage intervient après la pose de carreaux de marbre, elle consiste à éliminer les désaffleurs ou redans entre les carreaux afin d’obtenir une surface plane et acceptable mais surtout d’obtenir les joints et les carreaux au même niveau. Cette opération est appelée dégrossissage.
Le Polibrillant
Il est également possible de rénover un marbre partiellement si celui-ci présente un état acceptable, c’est l’opération de brillance appelé plus communément Poli-brillant afin de protéger le marbre
Enfin pour certains marbres, il est nécessaire après le poli brillant de faire une opération supplémentaire appelé Cristallisation, elle s’avère également être un bon entretien notamment dans les entrées des copropriétés.
Ce travail permet à la fois de lui conférer une protection supplémentaire, mais aussi de rendre le poli brillant plus intense, on peut parler d’un glaçage du marbre.
Le Traitement
Pour terminer, le poli brillant ne s’adapte pas sur des marbres extérieurs,
▪ Pour cause de glissade (normes DTU)
▪ Les UV du soleil et les pluies acides déterreront rapidement la brillance
C’est pourquoi, nous avons l’habitude de protéger le marbre différemment, en lui appliquant un hydrofuge pour lui conférer une finition appelé Poli mât adouci.
LA TERRE CUITE
Son Origine …
La terre cuite est un matériau très ancien qui remonte à l’époque préhistorique.
Les Romains ont largement perfectionné l’usage des carreaux de terre cuite, appréciés autant pour leur fonctionnalité que pour leur esthétisme. Ils les employaient notamment pour recouvrir les sols des bâtiments publics, des villas et des temples.
Aujourd’hui, la terre cuite, utilisée comme revêtement de sol, fait pleinement partie de l’architecture intérieure.
La fabrication du carrelage en terre cuite suit un processus artisanal rigoureux.
Après l’extraction, l’argile est pétrie pour éliminer l’air, puis façonnée manuellement à l’aide de moules pour assurer une forme et une épaisseur uniformes. Après un séchage à l’air libre pour éviter les fissures, les carreaux sont cuits dans des fours à bois entre 900 et 1100 ° leur conférant leurs teintes uniques.
Enfin, chaque pièce est inspectée, poncée et triée pour garantir une qualité optimale. Ce savoir-faire traditionnel demeure apprécié, notamment dans la restauration du patrimoine et la construction écologique.
PROCESSUS DE RÉNOVATION :
Dans un premier temps, s’assurer qu’il n’y ait pas de remontées d’humidité, avant l’opération de décapage. Nous pouvons la vérifier au moyen d’un testeur d’humidité spécialement conçu pour les matériaux poreux.
LE DÉCAPAGE DE LA TERRE CUITE SE FAIT EN 2 ÉTAPES IMPORTANTES
L’application d’une solution basique décapante et décirante associée avec l’utilisation d’une monobrosse permet de retirer les anciens traitements de surface, notamment les cires, l’encrassement dû aux passages répétitifs pour les zones les plus convoitées ainsi que les produits d’entretien utilisés depuis des années.
Une fois cette étape terminée, il est nécessaire d’abaisser le pH afin d’atteindre un niveau neutre, proche de 7. Pour cela, on utilise un acide passivé qui permet de rincer la surface et, si besoin, d’éliminer les efflorescences de ciment ou de salpêtre présentes sur le support. Cette procédure est connue sous le nom d’oxygénation de la terre cuite.
LE SÉCHAGE
Est une opération essentielle sans quoi nous ne pouvons pas protéger la terre cuite si un reliquat d’humidité est encore présent. En général il faut compter 72 heures dans des conditions optimum (l’absence de vide sanitaire peut prolonger considérablement le séchage !)
De manière générale, la rénovation de la terre cuite est réalisée entre avril et octobre, période plus ensoleillée et offrant des températures extérieures plus adaptées. Une ventilation naturelle est également un atout majeur favorisant un séchage plus adéquat.
Les traitements de fond et de surfaces
Il est important et impératif avant cette opération de s’assurer qu’il y ait un taux d’humidité quasi inexistant avant le traitement d’imprégnation.
L’imprégnation ou bouche pores s’effectue avec des produits de type Hydrofuge et Oléofuge à base de solvants ou en phase aqueuse. Les bouches pores solvantés ont la particularité de raviver les couleurs et de faire ressortir le flammage des carreaux de terre cuite, quant aux bouches pores en phase aqueuse, ces derniers ont tendance à laisser une terre cuite plus naturelle.
Les traitements de finitions ou patines sont généralement en phase aqueuse, ils permettent d’homogénéiser la surface et offre une finition mât ou satinée.
